Les filles de mille neuf cent quatre-vingt-dix

« Quand est-ce que tu nous présentes ton amoureux ?
Ta cousine s’est mariée l’année dernière ! »
L’éternel interrogatoire foireux
D’une maman se rêvant grand-mère

La société continue de faire pression
Pour maintenir dans le carcan
Ces jeunes vieilles filles qui franchiront
La barre fatidique des vingt-cinq ans !

Refrain :
Les filles de mille neuf cent quatre-vingt-dix,
Célibataires sans amourette
Sont cette année, qu’elles se le disent
De toutes fraiches catherinettes
Les filles de mille neuf cent quatre-vingt-dix,
Qui ont, au mieux, un petit plan cul
Sont cette année, qu’elles se le disent
Les catherinettes du dernier crû

Il y a l’aventurière indépendante
Qui ne tient pas à s’encombrer
D’une relation un peu collante
Qui l’empêchera de voyager

Puis il y a aussi la « différente »
Qui n’osera pas annoncer
aux vieux réacs de l’ascendance
Que c’est pas Jules, c’est Salomé

Refrain

N’oublions pas, la croqueuse d’homme
Casanova de l’autre sexe
Qui via Tinder, les consomme
puis jette les mecs comme des Kleneex

Enfin, nous avons la princesse pudique
Qui se réserve pour le prince charmant
Elle tombe sur des crapauds lubriques
Et se voit finir seule au couvent

Refrain

Que toutes ces dames se rassurent
Si elles doivent apaiser leur famille,
Je loue mes services de gendre sur mesure
Et pour les jolies, je fais un prix.


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