La vie est une casserole
Où se mêlent les ingrédients
Des visages, des paroles
A la recherche de liant
Dans la recette que j’exauce
Tu es mon gibier
Je me demande à quelle sauce
Je vais pouvoir nous manger
Mon charme, ton humour
Se marient à merveille
Je veux voir pousser l’amour
De ces nuits sans sommeil
Confiante, sans cesse, je remue
Je mets de moi dedans
Le mélange des saveurs affluent
Dans la cuisine, j’attends
L’effet du gingembre
Peu à peu diminue
Les plaisirs de la chambre
Déjà, ne me suffisent plus
Il manque quelque chose
Je bois le bouillon
Je sens bien que la sauce
accroche dans le fond
J’ai cru arriver à bout
des grumeaux du début
Je perçois l’arrière-goût
De l’échec attendu
Je ne suis qu’une peste
Une excellente bonne à rien
Par malheur, tu ne restes
qu’un truc que j’aime bien
Encore, le temps des adieux
J’espère, tu pardonneras
Résignée, je coupe le feu
Car la sauce, la sauce ne prend pas
Laisse Aboyer les chiens 