
Chapitre 3
Dans d’obscures profondeurs, je décante
Je me plais dans cette agonie dilettante
Quand, au loin, j’aperçois des lanternes
Qui flottent dans le noir que rien ne consterne
Ces marines lucioles dansent avec le diable
Elles s’illuminent pour trouver leurs semblables
Attirant de la sorte de dangereux prédateurs
Mais quitte à mourir, elles s’aimeront quelques heures
Sur ton radar, un matin, ma lumière s’est éteinte
Marquant à jamais mon cœur de ton empreinte
Depuis lors, je rêve de nouveaux combustibles
Pour rallumer la flamme et redevenir visible